« Des députés individuels ont précédemment affirmé que le gouvernement tient secrets des détails d’une interférence russe alléguée dans les élections britanniques». C’est ce qu’écrit le journal The Guardian.
Les membres du Parlement britannique exigent maintenant de ce fait une réponse claire de Facebook à la question suivante : la Russie a-t-elle influencé le référendum sur le Brexit qui s’est tenu en juin de l’année dernière ? De même, une seconde lettre a été adressée à Mark Zuckerberg, le CEO de la firme, pour lui demander le rôle des médias sociaux dans les élections législatives qui ont eu lieu plus tôt cette année.
Dans ce courrier qui est envoyé au patron de Facebook, on peut lire qu’ « une partie de cette enquête se concentrera sur le rôle d’acteurs étrangers ayant abusé de plates-formes telles que la vôtre pour interférer dans les affaires politiques d’autres nations. »
Damien Collins, le président de la Commission des Médias Numériques et du Sport, a demandé à Facebook de lui fournir toutes les informations concernant les annonces publicitaires achetées par des comptes liés à la Russie, incluant les sommes qui y avaient été consacrées, et le nombre de fois que ces pages ou annonces ont été vues.
Collins a également indiqué qu’il étudiait la possibilité d’interroger les dirigeants de Facebook, Twitter et Google à l’ambassade britannique de Washington DC concernant leurs responsabilités au sujet de cette affaire. Les mêmes dirigeants sont également attendus la semaine prochaine dans la capitale des États-Unis pour témoigner au sujet de leur rôle dans la campagne américaine électorale de 2016.
« Le gouvernement May tient secrets des détails sur l’ingérence russe au cours des élections britanniques »
le Parlement britannique avait mis en place au début de cette année une commission d’enquête qui devait « faire la lumière sur des éléments tels que l’impact des « fake news » sur la manière dont le public voit le monde, et comment les gens peuvent apprendre à distinguer les différentes sources d’information ».
En dépit des mesures que Facebook a annoncé avoir prises pour exclure les fake news de son « News feed », Robert Hannigan, l’ancien responsable de l’agence de renseignement britannique GCHQ, pense que les médias sociaux devraient être réglementés afin de lutter contre la menace posée par les « fake news ».
Le journal The Guardian écrit quant à lui que Des députés individuels ont précédemment affirmé que le gouvernement tient secrets des détails d’une interférence russe alléguée dans les élections britanniques».
En Grande-Bretagne, Facebook compte 32 millions d’utilisateurs.
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