La Russie ne pourra pas participer aux prochains Jeux Olympiques d’hiver qui auront lieu à Pyeongchang, en Corée du Sud. C’est la conséquence du programme de dopage approfondi soutenu par l’État russe. Ce dernier a été révélé après les jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi.
Jamais auparavant dans l’histoire olympique, le CIO n’avait été contraint de prendre des mesures aussi radicales. Il est également question de « manipulation systématique des règles de dopage et du système ».
Les athlètes russes n’ayant jamais été soupçonnés de dopage pourront participer aux jeux. Mais ils devront le faire dans une tenue sportive neutre et sous un drapeau neutre. S’ils remportent des médailles, elles ne seront pas attribuées à la Russie, mais seulement à l’athlète. Le drapeau russe et l’hymne national russe seront interdits dans Pyeongchang.
Depuis le mois de novembre, le CIO a privé 11 athlètes russes de leurs médailles gagnées à Sotchi.
Boycott ?
On attend maintenant une réaction de Moscou. Les observateurs estiment qu’il est probable que la décision va encore accroître la tension entre la Russie et l’Occident. Il est également possible que le président Vladimir Poutine demande de boycotter les jeux.
Le président russe considérait les jeux olympiques de Sotchi comme une opportunité de réhabilitation. Après l’implosion de l’Union soviétique, la Russe a dû se contenter d’un rôle secondaire sur la scène sportive mondiale. À Sotchi, la Russie est le pays qui a remporté non seulement le plus de médailles, mais aussi le plus grand nombre de médailles d’or.
Dans le tableau ci-dessous dressé par The Economist, on découvre le nombre de tests de dopage d’athlètes russes menés par le ministère russe du Sport, par discipline sportive, entre 2012 et 2015.
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