Apple n’a pas officiellement de présence en Iran : les iPhones n’y sont pas disponibles légalement à la vente, et il n’existe pas de version iranienne de la boutique en ligne App Store. Mais ce détail n’a pas empêché les Iraniens de se procurer des millions d’Iphones introduits par contrebande, ni les développeurs iraniens de créer des milliers d’applications pour leurs compatriotes – distribuées sur d’autres versions internationales de l’App Store.
Malheureusement pour eux, Apple a récemment lancé une vague de suppression des applications iraniennes parmi les plus populaires sur sa boutique en ligne, comme par exemple Snapp, une application de type Uber.
La marque à la pomme a expliqué dans un message aux développeurs iraniens touchés que l’App Store ne pouvait héberger ou distribuer leurs applications en raison des sanctions américaines contre l’Iran.
Le respect des droits des utilisateurs
Le ministre des Télécommunications iranien, Mohammed Javad Azari Jahromi, a dénoncé cette décision sur Twitter : « 11% du marché des téléphones portables en Iran est détenu par Apple. Le respect des droits des utilisateurs est un principe qu’Apple n’a pas respecté », avant d’ajouter qu’il comptait entreprendre des poursuites judiciaires.
Cette décision fait suite à la décision controversée d’Apple de supprimer de sa boutique des applications en Chine qui permettaient de contourner la censure et d’avoir accès à l’internet mondial – lesquelles avaient été déclarées illégales par le gouvernement chinois.
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