Uber a annoncé qu’elle allait adopter la technologie électrique pour ses véhicules de location privés londoniens d’ici l’horizon 2025. Pour l’entreprise, cette initiative écologique répond à la nécessité de respecter la nouvelle réglementation de Londres.
Transport of London, l’organisme responsable des transports en commun dans la capitale britannique, a adopté fin 2015 une nouvelle législation contraignante sur le plan environnemental. D’ici 2020, plus aucun véhicule de location privé ne sera autorisé à émettre de gaz à effet de serre.
Une bonne nouvelle pour la planète mais qui ne sera pas anodine pour le portefeuille des clients. Pour respecter cette nouvelle législation, Uber va être contrainte d’investir, et 165 millions d’euros vont être utilisés pour aider les conducteurs à acquérir un nouveau véhicule permettant de respecter ces normes, c’est à dire un modèle hybride ou un modèle totalement électrique.
Une opération de com ?
Et bien sûr, le coût de cet investissement devrait être répercuté sur le prix payé par le client. Selon The Verge, le passage à l’électrique entraînera un surcoût de 40 cents par trajet.
Il n’est donc pas si évident que ce virage écologique soit bien compris comme tel, d’autant qu’il découle plus d’un changement de la législation que d’une réelle volonté de voir l’avenir en vert.
Cette initiative ne permettra probablement pas de faire oublier les récents déboires de l’entreprise des VTC. Pour rappel, Uber fait actuellement l’objet d’une enquête aux États-Unis dans le cadre d’une affaire de corruption. On notera aussi que son ancien PDG, Travis Kalanick, a dû démissionner. Sans parler des rumeurs de harcèlement sexuel…
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