Le PTB accumule les sondages prometteurs dans les grandes villes wallonnes, dans la perspective des élections d’octobre prochain. Il vient de remporter un score flatteur tant à Liège qu’à Charleroi. Aujourd’hui, le Parti du Travail de Belgique se situe en bonne place à Mons, éternel bastion du PS et d’Elio Di Rupo.
La prochaine cible? Namur, la capitale wallonne. Et pour mener la liste lors des élections communales d’octobre 2018, on retrouve Thierry Warmoes, un biologiste de 53 ans originaire de Turnhout. Il présente la particularité d’habiter Namur depuis plus de 20 ans, tout en étant fonctionnaire de la Région flamande, rapporte la RTBF.
Un politicien aguerri
Des combats, il en a déjà mené: par exemple celui contre le décret anti-mendicité (voir tweet) ou encore, plus récemment, en faveur de la grève de la CGSP. Thierry Warmoes s’est aussi plusieurs fois présenté face aux électeurs namurois: aux communales de 2012 et aux fédérales de 2014. Sans grand succès.
Mais avec la chute du PS et l’écroulement du cdH au niveau wallon, la voie est ouverte comme jamais. Il sera épaulé dans son combat par un psychologue de l’UCL de 34 ans. Le PTB puise dans la société civile.
Décrocher un siège au conseil communal
L’objectif affiché est de décrocher “au moins un siège” au conseil communal, même s’il en espère “entre trois et cinq”. Cela peut sembler peu, mais le PTB n’est vraiment pas ancré dans la région. La seule tête connue jusque là était un certain Christian Panier, il a fait la une des journaux pour avoir accueilli chez lui Michèle Martin, l’épouse de Marc Dutroux. Le PTB lui a fait savoir qu’il pouvait militer ailleurs non sans remous.
Au tour de Tierry Warmoes de tenter de rassembler les forces vives.
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