Plus de 700 entreprises ont déjà transféré leur siège social hors de Catalogne. C’est la conséquence de l’incertitude politique qui règne dans l’État espagnol. Le plus grand syndicat d’Espagne, Comisiones Obreras (CCOO), se dit très préoccupé par cet état des choses. Ce syndicat compte plus d’un million de membres.
CCOO pointe la responsabilité du gouvernement de la Catalogne, comme celle du gouvernement espagnol. Le premier, parce qu’il laisse transparaître que tout va bien, et le second parce qu’il refuse d’engager un dialogue avec les Catalans. Pendant ce temps, Madrid prend des mesures pour faciliter le transfert des entreprises catalanes dans d’autres Etats. L’association des employeurs Foment a été critiquée, « à cause des messages alarmistes qu’elle envoie au monde ».
Bien qu’il soit trop tôt pour tirer des conclusions de la situation, CCOO sonne déjà l’alarme pour les retards de production de certaines entreprises catalanes.
Dans le Periodico de Catalunya,le porte-parole de Montse Ros affirme qu’ « il n’y a pour le moment aucune incertitude juridique, et l’économie n’est pas paralysée. Pourtant, il y a de l’incertitude ». De plus, l’absence de nouveaux investissements, en raison de ces incertitudes, offre peu de perspectives pour l’avenir, selon Ros.
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