Le président catalan Carles Puigdemont ne veut pas finir en prison et au cours des dernières semaines, il aurait discuté avec son entourage de la possibilité de demander l’asile politique dans une ambassade. La Belgique aurait sa préférence, écrit le journal catalan La Vanguardia (Barcelone).
The La Vanguardia article that mentions possibility of Puigdemont seeking asylum in Belgium.https://t.co/lwrtr6eTeJ pic.twitter.com/di1ukKdzCt
— The Spain Report (@thespainreport) October 26, 2017
Ce qui n’est pas si surprenant, étant donné que la Belgique a été l’un des premiers pays de l’UE à appeler au dialogue entre Madrid et Barcelone. De plus, le mouvement indépendantiste catalan peut compter sur la grande sympathie de la N-VA.
Madrid, toujours Madrid…
Le problème pour Puigdemont est que l’ambassade de la Belgique – comme celles de la plupart des autres pays membres de l’UE – est située à Madrid. Il est donc peu probable que le leader catalan puisse s’y rendre sans se faire arrêter. S’il doit en arriver là, alors le consulat belge de la capitale catalane a peut être la solution. En effet, il bénéficie également de l’immunité. La police ne pourra pas venir l’arrêter à l’intérieur du consulat sans le consentement du consul. Puigdemont n’a même pas besoin de solliciter l’asile. Toute personne ressortissante de l’UE n’a pas besoin de demander l’asile pour résider dans un autre État membre de l’UE.
Jeudi, il est apparu que Puigdemont était toujours à la recherche de la formule magique qui lui permettrait d’éviter deux choses : premièrement, qu’il soit contraint de proclamer l’indépendance unilatérale de la Catalogne et d’autre part, qu’il doive organiser de nouvelles élections. Mais jeudi soir, il n’avait toujours pas trouvé la bonne formule.
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